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Quelle politique de rémunération pour réussir la sortie de crise ? Les réponses de 50 grandes entreprises

07.01.2021

Publication des résultats de l’enquête Alixio sur les politiques de rémunération en temps de crise.

Diminution importante des montants d’intéressement et de participation versés en avril 2021, réduction drastique des budgets d’augmentation, bonus en berne : ce cocktail détonnant risque de plomber le climat social des entreprises et d’empêcher la remobilisation des salariés en 2021. C’est ce qui ressort de l’enquête que vient de réaliser Alixio auprès de 50 grandes entreprises. Et qui rend nécessaire la mise en place d’approches nouvelles de la gestion de la performance afin de garantir la mobilisation des salariés.

Alixio a recueilli les opinions des principaux leaders des politiques de rémunération à travers une enquête en ligne réalisée courant novembre 2020 auprès de DRH et de responsables Politiques de Rémunération et Actionnariat Salarié de grands groupes internationaux. Cette enquête est la seconde édition et fait suite à celle réalisée en avril 2020. 50 grandes entreprises représentatives des différents secteurs économiques y ont participé, permettant ainsi de révéler l’état des positions pour l’année 2021 face notamment aux enjeux de sortie de crise.

Il ressort de cette enquête que, contrairement à la première, la question des rémunérations, en lien avec celle de la performance des entreprises, s’impose comme une priorité dans l’agenda des DRH pour 2021.

Ainsi, seulement 18% des entreprises anticipaient au printemps des évolutions profondes de leur politique de rémunération, elles sont 56% à le prévoir en cette fin d’année.

Parmi ces évolutions attendues, les mesures réduisant les écarts salariaux ne sont pas à l’ordre du jour. C’est la compétitivité des entreprises et une plus grande différenciation des rémunérations en fonction de la performance qui prévalent. Ainsi, en matière salariale, 88% privilégient des « augmentations individuelles ciblées sur des populations critiques » alors que 10% considèrent comme peu envisageables « le remplacement des augmentations individuelles par des augmentations générales pour tous les salariés ». A noter que, dans leur immense majorité, les entreprises rejettent l’idée d’une baisse des salaires sans contrepartie.

Les entreprises se préparent à affronter un début d’année difficile lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2021 du fait de budgets d’augmentation quasiment réduits de moitié (1,5%) et d’une baisse attendue des montants d’intéressement par 61% des répondants. Elles devront gérer les attributions de bonus et/ou de primes individuelles de performance au cas par cas, une majorité d’entre elles ayant maintenu des objectifs à l’évidence rendus caduques par la crise économique.

Dans ce contexte marqué par le recul de l’activité partielle (32% y ont eu recours lors du second confinement contre 60% au printemps) et le fait que 56% d’entre elles pensent ne plus y recourir en 2021, la réalité économique fait son retour et avec elle la nécessité de s’adapter à la conjoncture du marché et de préparer au mieux la sortie de crise. Comme l’exprime un DRH d’un groupe industriel : « Il importe dans un contexte de pression accrue sur le management de redonner du sens et des lignes directrices. En matière de rémunération, cela veut dire des réponses à la fois plus diversifiées pour tenir compte des multiples attentes des salariés et un sens du collectif renouvelé. »

Pour Alixio, une approche pragmatique et innovante de la gestion de la performance et des rémunérations est nécessaire pour remobiliser le corps social. Bien articulée avec les mesures visant la reconnaissance des salariés les plus performants, elle nécessite la mise en place de primes exceptionnelles sous conditions de performance afin d’assurer leur auto-financement et de permettre une animation de la performance plus rythmée (primes trimestrielles en fonction des progrès réalisés par rapport à la cible) mais aussi potentiellement calée sur un horizon plus lointain lié à la sortie de crise (abondement unilatéral en actions bloqué 5 ans par exemple).

Contacts enquête :

Rodolphe Delacroix

Directeur de la Practice Rémunérations/Actionnariat salarié d’Alixio

Rodolphe.delacroix@alixio.fr

0675098268